Une FAQ qui décomplexe !

RÉPONSES DIRECTES & SANS TABOU

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Trop de questions laissées sans réponses ?
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Une équipe de spécialistes vous a entendu...
Vous trouverez sur cette page des questions fréquemment posées lors des consultations.
Nous y répondons directement et sans tabou.
Non , les abcès de l’anus, les fissures de l’anus , les douleurs hémorroïdaires touchent une grande partie de la population.
« Évidemment » peu de monde en parle et il faut bien admettre que ce n’est pas si facile !
Si le saignement est occasionnel à l’essuyage lors de la selle, consulter le chirurgien proctologue.
Si les saignements sont réguliers autour des selles et qu’ils s’accompagnent de douleur à l’abdomen, il faut consulter un gastro-entérologue pour faire une coloscopie. Cet examen va permettre d’identifier la pathologie ( polype, cancer…).

Notre secrétariat réserve des créneaux sans délai d’attente. « On ne peut jamais dire , ce sont probablement des hémorroïdes parce que j’en ai déjà eu.. ». Un saignement peut être dû à une fissure de l’anus, à une infection, à des hémorroïdes, à un polype du rectum ou du côlon.
Il faut éliminer un polype dégénéré du côlon ou du rectum et un cancer de l’anus. Le test de dépistage du sang dans les selles n’est plus utile car « le sang » est déjà constaté.

En l’absence d’une pathologie anale « évidente » , il faut prévoir le plus souvent une COLOSCOPIE.
La prise en charge des patients ayant un cancer est réglementée par le Ministère de la Santé sur le territoire français (les ARS : Agence Régionale de Santé) afin que quelque soit l’endroit où le patient est soigné, il reçoive les meilleurs soins au regard des données scientifiques actuelles et donc que les chances de rémissions soient les mêmes pour tous les patients traités.

Les établissements de santé et les équipes médico-chirurgicales qui prennent en charge ces patients sont soumis à des critères rigoureux de qualité et évalués régulièrement.

L’hôpital Joseph Ducuing a reçu l’autorisation de l’ARS pour la pratique de la chirurgie des cancers digestifs.
Les décisions de traitement sont prises en réunion de concertation multidisciplinaire et sont conforment aux recommandations du réseau OncOccitanie, auquel tous les dossiers sont transmis en respect du secret médical.

Certains patients se trouveront plus sécurisés dans une « grosse » structure hospitalière, d’autres dans une structure de taille plus modérée où le lien humain peut-être plus fort mais tous recevrons le même traitement, dispensés par des équipes compétentes.
Ce qui importe à l’équipe médico-chirurgicale du pôle digestif de Joseph Ducuing, chirurgiens, gastroentérologues ou cancérologue et conformément à notre serment d’Hippocrate, c’est que le patient soit soigné au mieux.
Nous travaillons en étroite collaboration avec le CHU de Toulouse.
Si la pathologie le nécessite (équipements spécifique, essai clinique, réanimation …) ou selon le souhait du patient, nous nous mettons en lien avec la « bonne » structure hospitalière et à n’importe quel moment de la prise en charge.
Un dépistage est nécessaire car les cancers colorectaux sont des cancers dits « silencieux » c’est-à-dire que les symptômes ne sont pas visibles du patient. Ce dépistage est gratuit pour les 50/74 ans.

Si vous avez des saignements consultez un gastroentérologue pour une coloscopie.

Si vous avez remarqué une modification récente de votre transit, alternance diarrhées et constipation inhabituelle consultez votre médecin traitant et un gastroentérologue.

S’il y a une absence de saignements, un dépistage avec le recueil de vos selles va rechercher s’il existe une saignement non visible. (faire une coloscopie.)
Le principe est de rechercher dans les selles du sang qui serait éventuellement présent en petite quantité donc invisible a l’œil nu. Le dépistage est gratuit entre 50 et 74 ans. Consultez le site Améli

Eh  OUI….   Il faut faire un recueil de selles.
Deux solutions :
1. Avec le « Kit » que la sécurité sociale vous a envoyé si vous avez plus de 50 ans ou, que votre médecin traitant peut vous le remettre.
En pratique : Un dispositif en cellulose se met sur la lunette des toilettes. Les selles tombent dedans. Vous devez « piquer » les selles à trois endroits et mettre les trois prélèvements dans l’enveloppe toute prête. Le reste du dispositif va dans les toilettes et est biodégradable. Vous recevrez directement les résultats.

2. Vous avez jeté le « kit » de la sécurité sociale, déjà demandé à votre médecin traitant .. puis finalement jamais fait le test..

Vous n’êtes pas le(a)seul(e). Vous pouvez demander au gastroentérologue une prescription de « recherche de sang dans les selles ».
Alors le laboratoire vous donnera trois pots : Vous mettez un peu de selles dans un pot que vous portez au laboratoire (comme pour un prélèvement d’urine) une à deux heures plus tard trois jours de suite. Vous et le gastroenterologue reçoivent ensuite vos résultats. Plus d’infos
Une coloscopie est un examen du rectum et du côlon (gros intestin) réalisé à l’aide d’une caméra située à l’extrémité d’un long tube souple. Le tube est introduit par l’anus.

Cet examen est réalisé sous anesthésie générale « légère », par un(e) gastroentérologue au bloc opératoire, autour d’une hospitalisation de quelques heures.

Un régime sans résidu puis une purge du côlon, permettent au praticien de voir le côlon par l’intérieur (muqueuse), de réaliser des prélèvements (biopsies) ou l’ablation de polypes. Aucun autre examen (échographie, scanner..) ne remplace la coloscopie.

Pour en savoir plus, consultez le service de gastro-entérologie
La stomie définitive est une « procédure » peu fréquente en chirurgie colo-rectale actuellement.

Une stomie (du mot grec stoma : « bouche ») est une dérivation chirurgicale du gros intestin (côlon) ou petit intestin (grêle) qui vient aboucher l’intestin à la peau de l’abdomen.

En langage courant, on appelle cela un « anus artificiel ».

En pratique, la stomie se situe latéralement au niveau du nombril, elle est rose, comme une « bouche », non douloureuse. Un dispositif de recueil des selles appelé « poche » est collé sur la peau alentour.

Votre poche sera choisie avec un professionnel de santé. Les poches sont discrètes, invisibles lorsque vous êtes habillés. Elles ont un filtre en charbon pour éviter les possibles odeurs.

La poche est choisie avec un professionnel de santé, une infirmière spécialisée appelée stomathérapeute qui accompagne le patient pour accepter cette modification corporelle, et dans l’apprentissage de la gestion du quotidien.

Une stomie n’empêche pas de vivre : on peut faire du sport (en évitant les sports violents), manger, conduire, sortir, travailler ….

Pour la chirurgie du côlon, les « coutures » entre les deux extrémités du côlon retirées sont réalisées pendant l’opération. Une stomie ou dérivation TEMPORAIRE (de 4 à 6 semaines) n’est réalisée qu’en cas de difficulté de cicatrisation prévisible ou suite à une infection de la cicatrice du côlon (2 à 3 % des cas).
Pour la chirurgie du rectum, une stomie TEMPORAIRE est souvent réalisée car il existe des difficultés de cicatrisation prévisible sur cette partie basse du tube digestif proche de l’anus. La dérivation de selles permet une meilleure cicatrisation.

Pour des lésions du rectum très proches de l’anus, il peut arriver que la stomie soit définitive. C’est très rare.

Association des stomisés de France
Charlène, patiente stomisée, raconte son quotidien, regardez
Non, je consulte…
Pour comprendre et être soulagé.
Ce n’est pas parce que l’on arrête de manger que l’on a plus de selles..
Vous pouvez ressentir une gêne bien sûr. Notre équipe est mixte .. alors vous pouvez choisir.

Mais sachez que les chirurgiens ou les médecins sont concentrés sur vos symptômes et leur compréhension.
Vous êtes une personne particulière qu’il faut soigner avec attention.
Non, pour la consultation. Le chirurgien est habitué à l’examen de l’anus et du rectum.

Pour la chirurgie, il sera réalisé un petit lavement du rectum à votre arrivée dans le service, avant de monter au bloc opératoire selon les recommandations de l’infirmier(ère)
Les rapports intra-anaux sont contre-indiqués après la chirurgie de l’anus le temps de la cicatrisation, c’est-à-dire environ trois semaines à 4 semaines.

Les autres rapports intimes ne sont pas contre-indiqués mais tous les mouvements du périnée sollicitent la région de l’anus et pourraient réactiver une douleur s’ils étaient « très dynamiques ».
Oui, car cela n’a aucune importance pour le chirurgien, cela fait partie de la physiologie du corps humain.

Toutefois, si vous vous sentiez mal à  l’aise, vous pouvez reporter votre rendez-vous de consultation.
Pour une chirurgie, ne la reporter pas, on en parle avant.
Le lieu de travail n’est pas le domaine de l’intime et encore moins des pathologies. Donc pas facile de trouver les mots…

Avant tout, consultez pour soulager la douleur.

Toutefois, lorsque vous devez être opéré d’une pathologie proctologique, voici nos conseils :
Vous n’avez aucune obligation d’en parler. Vous pouvez simplement déposer votre arrêt de travail sans donner d’explications. Le secret médical doit être respecté, il représente un droit fondamental pour le patient. La notion de secret médical couvre l’ensemble des informations de votre santé. Le médecin du travail est soumis au secret concernant les informations médicales et confidentielles parvenues à sa connaissance.
Si vous êtes à l’aise avec votre hiérarchie ou vos collègues, libre à vous d’évoquer vos soucis de santé. Probablement que personne ne vous jugera, et peut-être que certains de vos collègues ou leur entourage, ont déjà souffert de maladies proctologiques.
– Enfin, vous pouvez évoquer une intervention bénigne du tube digestif avec un arrêt de travail de quelques jours à deux semaines. Ainsi vous évoquez votre opération de manière générale sans entrer dans les détails.

Pour vous aider, lisez nos témoignages de patients, ici.
Parler d’une opération intime au sein de sa famille ou de ses amis peut être difficile parfois.

Toutefois, lorsque vous devez être opéré d’une pathologie proctologique, voici nos conseils :
1. Vous pouvez garder pour vous vos problèmes de santé. Vous n’avez pas l’obligation d’aborder le sujet et invoquer le respect de votre intimité.
2. Si vous êtes à l’aise avec votre pathologie et que vous vous sentez en confiance avec votre famille/vos amis, parlez-en. Cela vous déculpabilisera, et peut-être que certains de vos proches ont également soufferts des mêmes pathologies. En parlez peut vous faire du bien.
3. Vous pouvez évoquer une maladie bénigne de l’appareil digestif, qui nécessite une intervention sans gravité avec une convalescence. Tout le monde sera rassuré.

Vous êtes libre d’aborder le sujet ou non. Surtout, vous ne devez pas vous sentir obligé d’en parler. Votre intimité doit être respectée.

Pour vous aider, lisez nos témoignages de patients, ici.
Toutes les chirurgies réalisées sur l’anus ne sont pas douloureuses et il faut sortir des messages « terrifiants » véhiculés par le passé.

OUI, les interventions qui impliquent une ablation de la peau ou de la muqueuse du canal anal peuvent entrainer une sensation de pression douloureuse avant le passage de la selle ou, une sensation de brûlure au passage des premières selles.

Surtout, prenez bien l’ensemble des médicaments qui vous auront été prescrits, ils contrôleront la grande majorité de la douleur.

Vous en aurez parler avant votre chirurgien en consultation et au moment de votre sortie… il y a de nombreuses « petites » recettes en plus qui permettront de passer ce « cap ». Consulter notre page douleur.