Paroles de patient(e)s

Le Docteur Fritsch remercie les patient(e)s qui ont accepté de témoigner.

Merci pour le partage de leur vécu, de leur ressenti. Nous espérons que cela aidera de futurs patients.
chirurgie proctologie Ducuing toulouse

Patiente, 35 ans, sans enfants

« Je souffrais, depuis une dizaine d’années, de crises récurrentes d’hémorroïdes.

Au départ, elles duraient 1 à 2 jours et se soignaient assez rapidement avec de la pommade. Elles se sont accentuées au fur et à mesure des années, pour se transformer ces deux dernières années en crises plus longues (10 jours), plus douloureuses (avec thromboses) et plus fréquentes.

C’est lors de ma dernière crise (qui a duré plusieurs semaines avec de multiples thromboses externes) que j’ai rencontré le Docteur Sylvie Fritsch. Rencontre salvatrice !

Je me suis immédiatement sentie « entre de bonnes mains », d’un point de vue médical (sa maitrise totale de la discipline ne fait aucune doute) et d’un point de vue humain (par la réelle considération qu’elle porte à ses patients).

Elle a soigné ma crise et m’a ensuite proposé une opération (que d’autres spécialistes m’avaient déconseillé) pour en finir avec ces crises. L’opération pratiquée a été une ligature des paquets hémorroïdaux.

Comment parler de ça dans le milieu professionnel ?
Ayant une maladie de l’intestin se manifestant également sous forme de crises, j’ai menti, en faisant passer ma dernière crise d’hémorroïdes (qui m’a valu 6 semaines d’arrêt) et mon opération comme un problème intestinal et non anal.

J’étais malgré tout mal à l’aise de ce mensonge et j’ai évité les appels de mes collègues et associés. Ce silence a mis la puce à l’oreille à mon directeur qui m’a en quelque sorte « forcée » à dire la vérité estimant que j’avais le devoir en tant qu’associée dans une entreprise d’informer de mon état de santé, supposant que si je restais si mystérieuse c’était forcément un sujet lié à l’intimité (donc gynéco ou anal).
Il ne m’a pas forcé à le dire par malveillance, mais pour m’aider à l’assumer et à en parler. J’ai donc informé mes associés mais n’ai pas réussi à le dire à l’ensemble du personnel de l’entreprise, par gêne, et par crainte des moqueries. Après l’opération, j’ai finalement réussi à en parler à un collègue que je sais discret et en qui j’ai confiance, et il m’a confié qu’il avait été opéré de la même chose.

Les problèmes anaux restent un tabou, pourtant en libérant la parole et en en parlant autour de moi (dans le cercle privé) je me suis aperçue qu’ils touchaient beaucoup de monde et que souvent les patients sont très mal orientés.

Pour ma part, il m’a fallu 10 ans – et une crise très violente – avant de rencontrer une patricienne qui prenne enfin mon sujet au sérieux et accepte de me proposer une solution durable par une opération chirurgicale. »