grossesse hôpital J Ducuing chirurgie proctologie toulouse
"Le plus difficile dans la maternité, c'est cette inquiétude intérieure que l'on ne doit pas montrer"
Lady Diana
Un enfant à venir est un événement merveilleux, unique.
Vivre une grossesse est une période à la fois redoutée et attendue par toutes les femmes.
Attendue, car on s’apprête à donner la vie et c’est un moment clé dans la vie d’une femme.
Redoutée car souvent, la grossesse est accompagnée de désagréments intimes.

Il est important pour la femme enceinte d’en avoir conscience et d’être bien informée.
38% des femmes enceintes peuvent présenter une maladie hémorroïdaire et 20% peuvent en souffrir après l’accouchement.

AVANT TOUT...PRÉVENTION

Enceinte, la femme est plus sujette à des désagréments d’ordre proctologique.
L’augmentation des hormones, l’expansion de l’utérus, la modification de l’alimentation dans le cas de nausées (ou d’envies) et la baisse d’activités physiques sont des facteurs qui participent à la possible apparition de la maladie hémorroïdaire ou d’une fissure anale.
Pour autant, ces pathologies ne nécessitent pas de chirurgie dans la plupart des cas. En parler avec son gynécologue, sa sage-femme ou son médecin va vous permettre d’être examinée et de soigner ces symptômes avec des traitements adaptés.
Pour nous, prévention signifie :
– vous informer des pathologies possibles,
– vous inciter à en parler avec votre médecin, gynécologue ou sage-femme,
– vous informer sur les moyens de prévention et les traitements,
– vous rassurer.

Ne pratiquez pas l’auto-médication. L’examen clinique est indispensable au bon diagnostic. Demandez conseil à un professionnel de santé.

PATHOLOGIES FRÉQUENTES ENCEINTE ET APRÈS L'ACCOUCHEMENT

La grossesse est propice à l’apparition de pathologies dont les plus fréquentes sont :
– La constipation
– La crise hémorroïdaire
– La fissure anale
LA CONSTIPATION
La constipation concerne 40% des femmes enceintes.

La modification alimentaire, le manque d’exercice physique et le manque d’hydratation favorise cette pathologie.

L’augmentation de consommation d’aliments comme les légumes, les fruits et les fibres, une bonne hydratation (au moins 1 litre d’eau/jour) et la pratique d’exercices physiques simples (marche, gym douce, yoga, pilate) participent à l’amélioration du transit.

Conseils diététiques sur la constipation

Il faut également prendre soin d’aller à la selle quand le besoin s’en fait ressentir.

Si la crise perdure, il faut en parler à son médecin traitant ou gynécologue qui pourra prescrire un laxatif ou des suppositoires à la glycérine pour faciliter le transit et ramollir les selles.

La constipation s’accompagne occasionnellement  d’une crise hémorroïdaire. La meilleure prévention de la maladie hémorroïdaire est de ne pas être constipé.

LES HÉMORROÏDES
Les hémorroïdes peuvent être la conséquence d’une constipation.

Les veines gonflent et provoquent douleur et démangeaison. On peut sentir une petite excroissance désagréable.

Une crise peut survenir pendant la grossesse ou après l’accouchement dans 20% des cas.
Les facteurs favorisants sont :
– Un accouchement tardif (au-delà de 39,7 semaines aménorrhées)
– Un gros bébé
– Une première phase de travail longue.

En général, la crise ne dure que quelques jours avec un traitement adapté.
LA FISSURE ANALE
Cette pathologie, plus rare, survient le plus fréquemment après un accouchement.

C’est une lésion superficielle de la paroi du canal anal. Les facteurs déclenchant sont les mêmes que pour la crise hémorroïdaire. Elle se manifeste par une douleur aigüe lors du passage des selles, parfois accompagnée de sang.

Votre médecin pourra vous prescrire une crème anesthésiante à appliquer localement, des médicaments contre la douleur et un traitement facilitateur du transit.